Le juriste qui souhaite se spécialiser dans le domaine fiscal jouit d’un atout considérable par rapport aux autres diplômés (économistes, ingénieurs commerciaux, comptables) : il a bénéficié d’une formation
juridique générale, comportant non seulement des cours de base de droit fiscal, mais aussi des cours de droit des obligations et des contrats, de droit des sociétés, droit familial, etc.
Or la fiscalité c’est avant tout le droit fiscal – qu’il s’agisse des impôts indirects ou des impôts sur les revenus – c’est-à-dire, faut-il le rappeler, une branche du droit. À quelque poste qu’il le pratique, le fiscaliste a besoin d’une méthode et de connaissances que procurent les études de droit.
C’est pourquoi l’accès au Master de spécialisation en droit fiscal est en principe limité aux titulaires d’un master en droit ou d’une licence en droit : cette limitation permet de supposer connues les notions juridiques de base et, partant, d’aller plus vite et plus loin dans l’approfondissement du droit fiscal.